Autodidacte, ma tendance à utiliser des pigments naturels a commencé tôt dans mes explorations artistiques, lorsque les seuls substituts de peinture à ma disposition étaient ceux trouvés à portée de main à la maison ou sur la route en travaillant avec des chevaux. Ces pigments, généralement sélectionnés pour signifier soit mes intentions avec chaque pièce, soit mes allées et venues, rendent le travail plus personnel et significatif.

Les chevaux ont eu une influence majeure tout au long de ma vie, et leur essence a ainsi inspiré l’essentiel de mon travail. Il y a une symétrie entre le langage équin silencieux mais sans ambiguïté et mon meilleur effort pour articuler des lignes minimalistes mais aussi puissantes et expressives. Mon art signifie pour moi la Vie, tant dans ses soubassements exposés que dans ses sommets rayonnants. Mon inspiration est ancrée dans ces moments et leurs sentiments attribués, ceux qui durent à jamais dans nos mémoires.

Marie-Andrée Leblond artiste peintre Québecoise a commencé sa carrière à un très jeune âge à Montréal. Elle a voyagé aux États-Unis, en Europe et en Afrique, ses oeuvres aussi. Son studio d’artiste est situé dans les Cantons de l’Est.

Ses sujets de prédilection : les chevaux d’origine ibérique. Leur personnalité théâtrale et leur expressivité sont pour elle une source inépuisable d’inspiration. Elle tente de capter leur regard, leur personnalité propre et leur complicité, et de traduire toutes les émotions qu’ils peuvent susciter chez les passionnés de chevaux. Elise expose ses œuvres dans de grands événements équestres d’Amérique du Nord et d’Europe. 

« Je retiens de ma jeunesse deux faits marquants : mon amour pour la faune et mon habileté à dessiner. L’art animalier s’est imposé de façon très naturelle. Bien que je privilégie les chevaux comme sujet de création, mon cheminement artistique et ma curiosité m’ont amenée à explorer de nombreuses avenues, mais le cheval demeure mon inspiration la plus vibrante. Je le vois, à travers mon objectif, comme étant un être noble et un généreux artiste dont je fais la rencontre, percevant en lui le murmure des muses, une émoustillante magie créatrice. »

Jai fait de la poésie ensuite, la poésie m’a emmené vers le théâtre puis vers le burlesque. La danse est apparue. La danse m’a ouvert vers la photographie, la photographie vers l’enfant, l’enfant vers l’écriture pour enfant et l’écriture pour enfant vers l’illustration. L’illustre aquarelle est venue ainsi que l’encre de chine de style Sumie. Tout est resté dans mes valises, la poésie y est toujours et j’espère vous la transmettre un petit peu à peu à pas de yoga de yoda, sabrant le lumineux…